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Cause "Indéterminées" Sont rassemblées toutes les causes qui n'ont pu être déterminées avec précision.
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Cause "Choc véhicule" Un oiseau blessé sur la chaussée est souvent aperçu rapidement par les automobilistes et celui-ci a toutes les chances de tomber sur une « bonne âme » pour le prendre en charge. Contrairement aux autres causes, les conditions climatiques n’interviennent pas, qu’il pleuve, qu’il neige, les automobilistes roulent quand même, ce qui augmente bien entendu les risques de heurt. |
Cause "Moisson" Les Busards (cendré, Saint-Martin) établissent principalement leur nid dans les cultures céréalières (escourgeon, etc.) à même le sol. Ces oiseaux sont très vulnérables lors de la moisson ; si danger il y a, certaines nichées peuvent être déplacées sur d'autres sites ; en cas d’extrème urgence, les poussins ou les œufs, nous sont confiés.
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Pour ces deux causes, les pourcentages sont confondus
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Cause "Dénichage" Pour les poussins d’Effraies, il y a deux causes assimilées au désairage. La première que l’on pourrait qualifier de "dénichage actif" est souvent réalisé par les propriétaires du lieu où l’Effraie a élu domicile dans un coin du grenier et qui ne supportent plus d’être réveillés en pleine nuit par les cris des jeunes. La seconde est le prélèvement des jeunes lors de travaux de réfection (église, mur, etc.). Le Faucon crécerelle n’échappe pas à cette cause. |
Cause "Ramassage jeunes" Les premières victimes sont les rapaces nocturnes. Dès février pour les Hulottes, un peu plus tard pour les Moyens-duc. Les jeunes quittent le nid très tôt et se dispersent autour de l’aire. A la nuit tombée, ils poussent des petits cris stridents qui permettent aux parents de les localiser afin de les nourrir. Etant encore en duvet, ils demeurent très vulnérables, que se soit à la prédation ou au ramassage par des promeneurs. D’ailleurs c’est à l’époque du muguet (retour du printemps, du soleil) que l’on constate que nos interventions sont multipliées par deux, simplement par le fait qu’il y a beaucoup de promeneurs dans la nature. |
Cause : "Autres" Sont rassemblées toutes les causes inhabituelles : cheminées, fils barbelés, noyade, maladies, prédation...
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Cause "Tir" Le pourcentage faible d'accueils ne réflète probablement pas la réalité. Ceci s’explique par le fait qu’à part les chasseurs, peu de gens osent s’aventurer dans les bois en période de chasse. Seuls quelques chasseurs ramènent au centre des oiseaux blessés. De plus, ces derniers se réfugient bien souvent au milieu de taillis et ont toutes les chances de voir leur vie s’anéantir à l’endroit même où ils se sentaient en sécurité. C’est bien connu « les oiseaux se cachent pour mourir ».
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Cause "Chocs objets divers" Sont rassemblés tous les autres chocs en particulier, les heurts contre les baies vitrées. L’Epervier d’Europe et les passereaux en sont les principales victimes.
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Cause "Electrocution" Les oiseaux trouvent sur les lignes électriques un endroit idéal pour observer leur territoire ou se reposer. Malheureusement, lors de l’envol, si les ailes touchent les deux fils, c’est l'électrocution, ou l’électrisation assurée. Le pourcentage de ce type d’accueil est faible par rapport à la réalité : rares sont les gens qui se promènent sous ce type de structures. |
Pour ces deux causes, les pourcentages sont confondus |
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Cause "Heurt contre pylônes" Cette cause est surtout rencontrée lors des migrations (grues par exemple). Ces oiseaux se repèrent grâce au champ magnétique et aux étoiles. Ils sont parfois attirés (surtout par brouillard) par les lumières des villes, ce qui les fait descendre et ainsi, parfois, heurter des obstacles. |
Cause "Piégeage" Cette cause d’admission est bien en dessous de la réalité ; lorsqu’une espèce protégée (rapaces principalement) en est victime, elle est soit achevée, soit immédiatement relâchée avec, souvent, de graves traumatismes aux membres inférieurs.
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